Coupée dans mon élan par le stress de la maladie de Maïa (qui finalement c’est remise, ouf), je n’arrive pas à me remettre en route. Vincent est quelque part, il attend que je lui invente la suite de sa vie.
Il faut du temps de cerveau disponible pour écrire, du temps pour rêvasser et de la solitude. Je n’en ai pas eu beaucoup. Ça me manque, Vincent et ses acolytes me manquent, mes amis imaginaires… Ils reviendront, quand j’aurai à nouveau du temps désencombrer des choses à faire, des choses à penser, des petits stress du quotidien. J’entrevois une fenêtre la semaine prochaine, j’espère que rien ne viendra s’immiscer entre eux et moi.
Quand je suis en période d’écriture, j’y rêve la nuit, j’y pense beaucoup au petit matin en paressant dans mon lit, mais j’ai remarqué que j’y pense aussi pas mal en voiture. Il y a quelque chose qui doit s’enclencher pour que ça se déclenche. Une fois que j’ai démarré, c’est plus simple, ils sont présent naturellement, mais quand j’ai été arrêtée, les reconvoquer demande un effort. C’est comme entrer dans l’eau froide ? je ne suis pas sure de la métaphore. Bref, j’avais remarqué ça déjà du temps de la gloire des blogs, plus on écrit plus ça devient facile, le cerveau est conditionné à penser écriture. C’est pour ça que je fais ce petit texte, pour relancer la mécanique. Une manière de dire à mon cerveau de faire de la place pour Vincent.