Carnets de brouillons

Hier...

Quelle belle, quelle jolie journée j'ai passé.

Elle a commencé dans la douceur de ma relation avec la merveille, dans notre tendresse infinie, dans notre grande confiance l'une en l'autre, dans cet amour mère-fille que nous vivons au jour le jour et qui hier s'est fait plus doux encore, plus beau encore.

Elle a continué avec une belle, une jolie promenade sous le soleil et le bord de Loire, plus jolie et plus belle que je ne pourrais le dire. Une promenade d'émotions, quand la lumière donne au décor une beauté cinématographique. Un micro voyage au cœur de moi, un voyage évasion et pourtant pas une fugue, plutôt une parenthèse qui ouvre l'horizon et m’insuffle un regain de vie et de confiance.

De cet élan, je me suis servie pour me remettre en mouvement, j'ai travaillé, j'ai bien travaillé, sur un de mes projets personnels, le cœur vaillant et la décision, là, maintenant, de me faire confiance. J'étais si contente, si contente de retrouver cette sensation. Je peux le faire ? je peux le faire toute seule ? Je me débrouille, oui, je me débrouille bien, savoureuse indépendance...

Plus tard, je suis allée, toute en ébullition de cette journée, participer à un mouvement citoyen, dont j'ai déjà parlé. Je me suis sentie enthousiaste et sans peur aucune, d'aucune sorte. Quoi que nous parvenions à faire, ce sera bien déjà d'avoir été là, d'avoir parlé, d'avoir partagé, d'avoir vécu et d'avoir essayé. Aucune obligation de réussite, juste tenter quelque chose et apprendre.

Je suis rentrée, je n'ai pas pu dormir tout de suite, j'ai savouré encore cette délicieuse journée, le sourire gravé au cœur, elle me nourrit encore aujourd'hui et je crois qu'elle me nourrira longtemps.

C'était une si jolie journée

Vous pouvez retrouver les autres textes sur les petits bonheurs ici