Fin de la deuxième session formation Art-thérapie. Étranges sensations, paradoxes, contradictions. Plaisir à y être, beaucoup. Questionnement sur le métier, sur la bascule d'existence, sur ma motivation. Épuisement bien-sur, mais ça, ça fait tellement longtemps maintenant. Un peu envie de pleurer. Fin de quelque chose, parenthèse qui se referme et puis aussi les doutes, sains mais bien embêtant tout de même, c'est tellement plus simple les certitudes.

Je n'ai pas envie de retourner à ma vie, les amies qui vont quittées la maison, ma mère à l’hôpital, ma solitude, le manque de François, je suis triste. Alors qu'il y a quelques heures je riais, j'étais bien.

Étrange de me dire que j'aime cette formation énormément mais que je ne suis pas certaine absolument d'aimer le métier auquel elle me prépare. Que ce métier me fait peur sans doute. Et puis ça a un coût tout ça, c'est un investissement lourd, de temps, d'argent. Alors peux pas trop le faire juste pour le plaisir du moment. Déstabilisée un peu je suis.

Mais la nuit porte conseil ...